Jacque Brel marcou uma época. Quem não se lembra de "ne me quite Pas"? e a sua interpretação da canção de sua autoria (e vem a propósito da feira de Avignon) " sur le pont d'Avignon on y dance"?
Mas leiam e saboreiem com atenção o poema que se segue sobre a "Andalúcia":
SOMBREROS ET MANTILLES
- J'ai vu toute l'Andalousie,
- Berceau de poésie et d'amour
- J'ai vu à Séville, à Grenade
- Donner la sérénade sous les tours.
- J'ai quitté le pays de la guitare
- Mais son doux souvenir en mon âme s'égare
- Dans un songe, souvent, tandis que mon coeur
- bat,
- Il me semble entendre tout bas
- Une chanson qui vient de là-bas.
- Je revois les grands sombreros et les mantilles,
- J'entends des airs de fandango, des séguedilles,
- Que chantent les senoritas si brunes
- Quand luit sur la plaza, la lune.
- Je revois dans un boléro, sous la charmille,
- Des "Carmen" et des "Figaro", dont les yeux brillent.
- Je sens revivre dans mon coeur
- En dépit des montagnes
- Le souvenir charmeur
- Ardent comme une fleur,
- d'Espagne.
- Ollé!
- La nuit se meurt avec mon rêve,
- La vision trop brève déjà fuit.
- O jour, verse dans ton aurore
- Le refrain que j'adore et chéris.
- Malgré tout le chemin qui me sépare
- Du pays andalou et des tendres guitares.
- Je veux vibrer encore au rythme flamenco
- Qui m'évoque dans un écho,
- L'amour, sous un ciel toujours plus beau.
- Je revois les grands sombreros et les mantilles,
- J'entends des airs de fandango, des séguedilles,
- Que chantent les senoritas si brunes
- Quand luit sur la plaza, la lune.
- Je revois dans un boléro, sous la charmille,
- Des "Carmen" et des "Figaro", dont les yeux brillent.
- Je sens revivre dans mon coeur
- En dépit des montagnes
- Le souvenir charmeur
- Ardent comme une fleur, d'Espagne. Ollé !